lundi 27 septembre 2010

Incheon

Incheon, ou 인천 en coréen. Oui, j'écris en coréen même si je sais que ca n'a pas beaucoup de sens pour la plupart d'entre vous, mais la subtilité de cet alphabet, qualifié par certains anthropologues de parfait, mérite de l'attention, tout du moins le peu que j'essaye de lui consacrer dans ces lignes.

Comme ca, pas d'ambiguité sur le nom!
Incheon, donc. Je profitais ce jour la d'une longue semaine de repos (à l'occasion de Chuseok / 추석, la seconde plus grosse fête nationale en Corée, mais j'y reviendrai), pour aller visiter un bout de cette ville, qui accueille, entre autres, l'aéroport international de Corée. Pour faire court, c'est un hub ultra moderne qui ferait passer notre bon vieux CDG pour la mansarde de Michael Jackson dans le clip de Thriller...pour le dire subtilement.

Mais la n'est pas la question. avant de prendre congé, mon patron m'avait dit "Tu verras c'est stylé, faut que t'ailles voir le parc de Weolmido / 월미도, y'a plein de nanas pas mal!" L'argument est de taille...aussitôt dit, aussitôt fait, je profite de mon vendredi pour partir avec un pote et vérifier les dires de mon supérieur hiérarchique.

Incheon, pour commencer, c'est pas la porte à côté. Si c'est votre première fois en Corée et que vous croyez que prendre le taxi d'Incheon à Seoul c'est une blague, votre portefeuille, lui, risque de ne pas trouver ca drôle...70kms au bas mot. Heureusement, des bus en pagaille partant d'un peu partout dans la capitale font le transit ainsi qu'une ligne de métro. Et la station d'Incheon justement, c'est le terminus de cette ligne. En gros, et pour résumé c'est 35 stations depuis chez moi. si Jake avait pas été la, le voyage aurait été bien chiant.

Typiquement...le métro de Seoul.

Un plan un peu ironiquement appelé tourist map (pask y'en avait pas des masses ce jour la) pile en face du batiment nous donne une petite idée de comment s'organise le centre-ville...y'a bien deux trois trucs à voir, dont je n'avait aucune idée jusque la : La statue du général MacArthur, le quartier chinois (intéressant...), et la fameuse presqu'ile de Weolmido. Cool! L'après midi s'annonce aussi chargée que passionante! Et on commence par marcher en direction du quartier chinois, dont l'entrée pour le moins...discrète, trône "fièrement" du haut de ses 4-5 tonnes de pl<âtre, censées rappeler le portail d'une cité orientale de jadis...epic fail. On sent l'entourloupe à cent bornes.

Premier contact avec la ville. Ca sent un peu la marée, et on se demande si après 1h30 dans le métro, on est toujours en Corée (voire sur la même planète). Devant la gare, ca ressemble à ca :


Entrée de Chinatown.
Ce que le plan expliquait, c'est que lorsque le port d'Incheon s'est ouvert à l'international au dernier tiers du XIXè siècle, une importante diaspora chinoise y a élu domicile, et y fonda le quartier que je foulait de mes pieds ce jour là. C'est le seul Chinatown de Corée, pas bien grand je vous l'accorde, mais qui vaut le détour tout de même.

On continue de monter avec Jake (puisque c'est en pente), flânons cà et là, les senteurs et couleurs sont légion, je me prête à déchiffrer le peu de caractères chinois que j'ai appri récemment, sans grand succès. On commence à avoir faim, mais la queue de 50 personnes en face du mec qui fabrique des beignets, même étant la preuve directe que le bougre sait très bien ce qu'il fait, nous décourage et on continue notre chemin, en direction de la "rue aux aquarelles", petite ruelle accueillant l'école traditionnelle chinoise et les fameuses aquarelles, immortalisant certains grands personnages chinois ou coréens, je ne saurais trop vous dire à l'heure qu'il est. Dommage que je n'ai pas de photos, elles étaient vraiment pas mal en plus!










On croit arriver en haut de la colline, mais en fait nan. Une route continue de monter, entre les arbres, on se dit avec Jake que la statue de MacArthur est au sommet et on reprend notre route ascensionnelle. On s'enfonce entre les arbres, toujours pas de touristes, oh snap, et puis tant pis hein! Comme je le répète souvent, je viens pas à l'autre bout du monde pour retrouver ce que j'ai laissé chez moi en hexagone. Je ne sais pas si la colline (que dis-je, une colline...) à un pouvoir maléfique, mais il semble qu'à mesure qu'on la crapahute, les gens vieillissent...puisque, en effet, arrivés au sommet on se retrouve au milieu d'une 30aine d'hexagénaires le cul paisiblement posé sur un banc à l'ombre du feuillage, qui nous dévisagent avec méfiance...en effet, on est les seuls étrangers qu'on a croisé depuis avoir posé le pied hors du train.


La promenade avec tous les vieux à son bout!



Au sommet de la colline, encore un mémorial chelou...

On a une vue sympa sur le port, industriel, avec ses grues et ses eaux nauséabondes, qui vous tueraient un poisson en moins de temps qu'il ne faut pour dire "Commandant Cousteau". Mais je m'égare, et un plan non loin du belvédère nous indique que la statue du général n'est pas loin. Un dernier coup d'oeil à l'horizon, et on retrouve enfin le mémorial de ce héros de la guerre de Corée. J'ai pas bien retenu les détails, moultes, mais en gros, si Douglas MacArthur n'avait pas été la à Busan (ville portuaire au sud de la Corée, la 2nde plus grosse du pays, fyi) pour repousser les coréens du Nord, je ne serais certainement pas la pour vous raconter toutes mes conneries. Sa statue de bronze oxidé trône fièrement sur son trône de pierre claire, dominant le port, bordée de couronnes de fleurs en tous genres. Autant y'a des gens comme lui, qui ont contribué à faire de la Corée le pays qu'on connait aujourd'hui, autant les GI habitant à Seoul souillent sa mémoire chaque samedi soir dans le quartier américain, en nous rappelant hélas qu'on trouve vraiment des cons partout.

Scenic view on the wharf.

Le général trône au bout de cette allée.

Stylé!

Direction Weolmido.

La nana de bureau d'information juste à côté de la gare nous dit que pour y aller c'est une demi heure à pinces...à éliminer donc. 5 min de bus plus tard, on débarque dans ce que je croyais au départ être un grand parc bien vert. Un parc oui. Un  parc d'attraction. Du coup si y'a bien un truc de vert, c'est moi. Un parc d'attraction, bien boring, avec des attractions à la con, je vous passe les bateaux à bascules, salles d'arcades, big drops et compagnie. Le tout dans une ambiance bien coréenne...je m'explique :

Prenez cette espèce de tourniquet géant qui gigote dans tous les sens, qui secoue ses passagers en les faisant décoller à quelques dizaines de centimètres. On a tous vu ca dans des fêtes foraines ou parcs d'attraction. Sauf qu'ici, il est situé en face de sorte de grands bancs où les gens s'entassent pour se taper des barres en regardant la tronche de ceux qui sont sur le manège. Un mec avec un micro fait des commentaires à la con en même temps; il doit être au moins aussi drôle que Elie Semoun et Gad Elmaleh réunis, en faisant des blagues opportunistes sur les malheureux passagers du manège, pour la plupart à la limite de rendre leurs dernière bouchées de kimchis les uns sur les autres. Je pense à ce moment ou ce gamin obèse s'accroche désespérement à sa copine restée bien vissée sur son siège pour éviter de s'envoler; comble du comble, c'est le gros qui s'envole et la brindille qui bouge pas. Ca aurait été passable si il n'avait pas remonté au passage la chemise de la demoiselle jusqu'au soutif, au grand bonheur du MC et du public qui ont bien rigolé pour le coup. Bienvenue en Corée, le pays de l'humour potache et naïf, où on ne sait pas rigoler d'autre chose que des situations kikoulolement embarassantes dans lesquelles se retrouvent parfois les gens.

Sur le chemin, pri depuis le bus. Je trouvais ca cool.

A la sortie du bus.

Restos de poisson en pagaille.







Des ptites lycéennes toutes fières de faire leur premier show de danse...
Comme dans beaucoup de restos de poisson, on vous montre ce que vous allez manger...

Youpi...:/


On passe bien vite ce chapitre embarassant, pour se diriger vers la promenade longeant la mer.




Kiddy...

L'espèce de train qui longe toute la presqu'ile...
Un mec fabrique des cookies sur place...si on pouvait découper la forme en croix sans casser le reste du cookie, on pouvait le manger gratos.

Beaucoup d'eau, en effet...
Le front littoral, pour résumer, c'est : salles d'arcades et restaurant de viande de poisson crue, en coréen 회/hoi. Encore un truc que j'adore, tiens. On n'en jouira pas beaucoup ce jour puisque ce n'est pas trop le cas de Jake, qui boude le poisson cru pour une bonne vieille pizza des familles. Tant pis, j'aurais d'autres occasions de m'offirr ce petit plaisir. Et comme l'endroit ne vaut décidément pas le détour, on flâne de-ci de-là, on se tape du coude en remarquant les fautes d'orthographe anglais (dont les coréens sont décidément les champions du monde, constatez par vous mêmes en venant voir), on prend quelques photos, guère convaincantes, et comme le soleil amorce le dernier tiers de sa chute quotidienne vers l'horizon, on se décide à rentrer. On connait deja le chemin, si ce n'est qu'après avoir marché toute l'après midi, on a bien mérité de s'écrouler dans le métro...

Incheon, pour résumer, c'est donc sympa pour la partie centre-ville/colline, pittoresque, paisible, mais le front de mer ne vaut pas particulièrement le détour...je ne retiens absolument pas la partie fête foraine, aux accents de déja-vu. Avis aux futurs visiteurs, donc.

mercredi 8 septembre 2010

Night Club

Ou 나이트 en Coréen (se prononce Na-I-Teu).

Il y a trois sortes (peut etre plus) de clubs en Corée.

 - Les clubs, qu'on connait deja en Gaulle puisque le concept est similaire : musique assourdissante, dancefloor, gens sur leur 31 et boissons alcoolisées outrageusement chères,

 - Les Room Salon, généralement fréquentés après un diner entre collegues, cela va sans dire bien arrosé, ou le staff vous fait venir des "hôtesses", qui font ce qu'on leur dit de faire du moment qu'on leur paye a boire...pour partir parfois au bras d'un salaryman emmêché dans une ambiance "Vous inquietez pas, ma femme en saura rien!"

 - Et les Night Clubs.

Il faut savoir une chose, c'est que la Corée c'est avant tout le pays du networking. C'est difficilement concevable pour un coréen de rencontrer une personne dans un bar ou en club comme on le fait généralement chez nous. La plupart se rencontre, et c'est la que je rebondis sur cette histoire de networking, via des amis ou des proches, qui leur présentent une seconde moitié en mode "coeur à prendre". Blind date? Vous avez mis le doigt dessus.

Je m'égare un peu mais c'est nécessaire de souligner deux trois points avant de commencer. Je suis donc allé tester pour vous un de ces fameux établissements, accompagné, et Dieu merci, d'un de mes collègues, HoJin / 호진. Lui il a 29 ans et une copine, prêt a se marrier, mais il a pas resisté a me montrer l'endroit.

Le Night Club, c'est entrée gratuite. Y'a quand même des vigiles a l'entrée, mais ils sont pas très féroces. A l'intérieur, ca ressemble beaucoup a un de ces clubs sus-cités : dancefloor, DJ, mais beaucoup plus de tables. Un employé a la chemise ringarde (ils avaient tous la même) nous installe a une table. Il explique rapidement le concept, et nous demande de commander a bouffer. Les prix sont assez exorbitants ici aussi, ca touche dans le 80.000Wons pour le moins cher (60euros), genre un plateau de fruits et 4 bieres...ouais paske meme si on est que deux, ils s'attendent naturellent a ce qu'on ramene de la charmante compagnie pour partager notre pitance, bien que frugale. Quant aux autres plats, ca va toucher jusqu'à 500, 600.000Wons (400-450euros). Inconcevable pour une premiere fois et tant que je gagnerai pas autant que Jérôme Kerviel.

Programme de la soirée en trois parties bien distinctes : concours Sexy Dance, danse, et booking.

 - Sexy Dance / 섹시 덴스 : Ca commencait tout juste au moment ou le serveur arrêtait de nous pourrir les rétines avec sa chemise horrible. Comme son nom l'indique, c'est un concours de danse sexy, et mixte. HoJin propose d'aller s'asseoir au tout premier rang sur le dancefloor, histoire de rien rater (toute facon y'a deja plein de monde la bas). La particularité amusante de ce concours, c'est que c'est le staff qui choisit les participants, au pif dans la sale. Pas de délit de sale gueule, personne n'est épargné. Au final, 4 mecs, 5 nanas. Un MC est la pour faire des blagues, arbitrer le concours et mettre l'ambiance; j'ai pas compri grand chose a ce qu'il disait, mais ca avait l'air super rigolo -_- Et c'est parti.

On commence par les mecs. Ils ont pri des cours, spa possible. Ils dansent bien, y'en a meme un qui break, mais bon rien de vraiment extravagant (salto arriere jle fais meme dans ma baignoire, alors hein...). Puis les nanas. Et la c'est une autre paire de manches, la premiere s'avance a petits pas timides sur ses grands talons blingbling, son iPhone a la main, visiblement pas bien motivée a etre sexy pour 15 secondes; oui paske on leur demande pas de danser bien plus longtemps. La lumière s'éteint et la musique et les spots s'allument, elle reste plantée la sans bouger, la main sur le visage pour cacher la honte de ouf qu'elle est entraint de se taper. Elle finit pas trottiner parmis les rangs de personnes assises devant la scène pour retrouver ses amis qui vont avoir du taf pour lui faire oublier ce moment difficile.

Deux trois nana se succèdent, pas très convaincantes, mais la dernière esquisse un déhanché qui fairait frissoner Beyoncé, pour finir en dévoilant une partie de son jolis dos. Pas mal, m'ais ca s'arrête pas la.

Deuxième round des mecs. Ca ressemble au premier. Ou est donc l'esprit de créativité? Au moins, le breaker retire toute la poussière du sol. J'aurais du prendre son numéro et le faire venir gigotter comme ca dans mon appart une fois par mois.

Deuxième round des nanas. Plus convaincant, elles se trémoussent déja un peu plus qu'avant. Jusqu'aux deux siphonnées. Je m'explique. Le MC aime bien chauffer la salle et encourage les nanas qui dansent à faire de même (ca c'est les coréens et leurs salles ou la clim tourne a donf...). La première prend visiblement ca tres personnellement, puisque a peine la musique commencée, elle soulève sa jupe, devoile une culotte de grand mère ma foi fort peu sexy, avant de s'accouder a l'estrade du DJ, de remonter sa culotte en mode string et de nous faire admirer la face cachée de sa lune. La musique s'arrête, la lumière s'éteint, et elle sort sur le côté retrouver qqun avec une veste pour la couvrir, sous  lesrires et clapclaps de la salle qui vient de bien se rincer l'oeil.

La seconde nana, c'est celle qui montrait son dos au premier round. Elle, c'est un robot. Deja parce qu'elle danse bien, mais parce que son visage n'exprime pas de sentiments humains (on a dit SEXY ma grande!!! Ca compte aussi pour les sourires!). Elle, elle prend la conccurente précédante très au sérieux et tombe dès le début son haut, exhibant son soutif noir et peu garni. Puis le pantalon. Visiblement il fait pas très froid dans la salle. La miss, voyant que le breaker a fait du bon boulot en enlevant toute la poussière du sol, s'y précipite, et s'y roule vigoureusement, écartant ses jambes dans tous les sens. A ce moment précis, jme dis c'est bon elle a finit de se tripoter les seins et de faire son show, mais la musique ne s'arrête pas. Petit demi-tour, histoire de dégraffer la broche aux yeux de tout le monde, et le soutif fait un petit vol plané dans notre direction. Oui, oui., la miss nous montre maintenant ses petits seins fermes. La jme dis c'est bon, elle va s'arrêter et fondre en larmes backstage pour la pression qu'elle vient de subir. Que nenni. Le soutif sus-cité n'a pas tardé a être rejoint par la culotte de la demoiselle, qui, finalement, et au grand étonnement du public, est maintenant entraint de danser complètement a poil.  Visiblement toujours aussi à l'aise. Et la musique s'arrête pas.

Puis s'arrête enfin. 1 minute plus tard : songez-y, une minute a danser a poil. Je défie quiconque.

En tout cas Roger, on tient notre gagnante. Elle sort par la même porte que sa collègue précédante, a qui elle vient de mettre une grosse sexy-fessée métaphorique. HoJin m'expliquera plus tard que la demoiselle sera gratifiée de l'équivalent de qques centaines d'euros pour avoir napalmisé la salle. Et le concours finit la dessus. J'ai encore du mal a réaliser ce qui vient de se passer à quelques mètres de mes mirettes.

- Danse : Les gens "normaux" ont réinvestit le dancefloor. Rien de particulier ici, comme n'importe quel club, des gens bougent leurs corps, certains bien d'autres moins, sur des rythmes effrennés de musique electronique populaire chez les djeuns ces temps-ci. Plus subjectivement, le dj était bien à chier. Ca dure 20 min, après quoi il passe une sorte de balade à la con, annoncant un break.

 - Booking/ 부킹 : Troisieme partie de soirée, pas à la hauteur de la première, mais avec son pesant de cacahouètes. HoJin me propose d'essayer le booking. De mon point de vue c'est la solution desespérée et desespérante, consistant a appeler un  employé et sa chemis horrible (je fais une fixation la dessus, mais si vous les aviez vus...) et le tipper de genre 10.000Wons (7-8euros) pour qu'il aille chercher des nanas et les ramener à notre table. Ah tiens, intéressant concept...visiblement tout le monde trouve ca normal ici et les autres aussi s'en donnent a coeur joie.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Et il ramène effectivement une nana à notre table. Je me suis demandé ce qu'il pouvait bien leur dire pour les trainer jusque nous mains bon...et visiblement, si la nana nous plait pas, on peut lui dire tout de suite et il la dégage sous nos yeux. Moi qui vient du pays du romantisme et des touristes qui se roulent des pelles sur le pont des arts avec la dame de fer en background, je trouve cette approche de la rencontre intersexes tellement superficielle...qu'à cela ne tienne, on est la pour essayer.

Bref la nana s'assoit, le serveur me fait "Vasy présente toi!", "ok, mais dégage que je puisse respirer quoi!!" et la nana, déja soulée, se lève et se barre. Récalcitrante? Raciste? Je le saurais jamais.

La seconde arrive, jme présente et tout, blabla t'es d'ou, t'as quel âge toussa, sans grande motivation, et puis la musique est trop forte, j'ai beau etre juste a côté  d'elle j'entends quasiment rien, cette situation a la con commence à m'irriter, et visiblement elle aussi, puisqu'elle lâche un "je reviens j'vais envoyer un sms a ma copine" Compte tenu du fait que la demoiselle avait son téléphone dans sa main au moment des dires,  après courte reflexion c'est sans doute l'excuse la plus débile que j'a jamais entendue.

La troisième tient le record, 10 minutes de conversation, avant de se barrer elle aussi. HoJin de nouveau m'explique que ca arrive tout le temps, et qu'il faut pas le prendre perso. Ca tombe bien, j'étais pas venu pour ca.

Et comme on est un peu soulés tous les deux, on décide de s'en aller.

Pour résumer, le Night Club, c'est selon pas une expérience recommandable si on ne maitrise pas parfaitement le coréen, pour tout étranger en âge de fréquenter ce genre d'endroits (la majorité des gens dans la salle sont dans leur 20taine). Deja, pour la communication avec les demoiselles, puisque pas grand monde n'avait l'air de parler anglais ce soir la. Aussi, pour comprendre les blagues de MC-pacotille. Après, et dans l'absolu, c'est a des années-lumières de ma méthode idéale pour rencontrer la femme de ma vie. Comme je le ressasse souvent, c'est une autre culture, d'autres modes de vie,  et ce genre d'expérience est à essayer au moins une fois "pour voir de l'intérieur", et se faire sa propre idée.

Je n'apprivoise pas la démarche, mais la trouve rigolote (surtout la partie de la nana à poil, il faut le voir pour le croire), non sans un certain sarcasme; le même qui, somme toute, les lecteurs fréquents le savent, souligne mes récits depuis bien longtemps déjà.